Depuis 2005, l’ADEME conduit au niveau national une démarche qui vise à soutenir les collectivités locales pour concevoir, conduire et réguler leur politique de prévention et de gestion des déchets, en particulier par la connaissance et la maîtrise des coûts. Il s’agit de la Matrice des coûts et de la méthode ComptaCoût®. Le remplissage de la matrice permet une identification des coûts par flux de déchets et par étape technique de gestion, ce qui facilite la comparaison avec d’autres collectivités et l’information des usagers. L’engagement dans la démarche ComptaCoût® a pour but de pérenniser le renseignement de la matrice année après année en mettant en place une méthode, des procédures et des outils de suivi.
QUELQUES DÉFINITIONS
COÛTS :
- Coût aidé : ensemble des charges (structure, collecte, transport, etc.) moins les produits industriels (ventes de matériaux et d’énergie, prestation à des tiers), les soutiens des éco-organismes (filières à responsabilité élargie des producteurs/REP) et les aides publiques. Ce coût reflète la charge restant à financer par la collectivité. Il est généralement exprimé en € HT/hab pour le rapprocher du niveau de financement et présenter aux usagers la structure des coûts à financer. Affiché en € HT/t, il permet de rendre compte du poids économique résiduel de chaque flux afin de le mettre en perspective.
- Coût complet : ensemble des charges (structure, collecte, transport, etc.). Ce coût est pertinent pour mener une analyse sur l’organisation du service et son optimisation.
TYPOLOGIES D'HABITAT :
- Rural : ni touristique et/ou commercial ni urbain et dont la densité de logements est inférieure à 35 logements/km² et dont le taux d’habitat collectif est inférieur à 20% ;
- Touristique et/ou commercial : remplissant au moins un des trois critères suivants : plus d’1,5 lits touristique par habitant et/ou un taux de résidences secondaires supérieur à 50% et/ou au moins 10 commerces pour 1 000 habitants ;
- Urbain : ni touristique ou commercial et dont la densité de logements est supérieure à 200 logements/km², ou dont la densité de logements est supérieure à 35 logements/km² et dont le taux d’habitat collectif est supérieur à 45%, et dont la densité de logement est inférieure à 1 800 logements/km² bâti ;
- Mixte : ni touristique et/ou commercial ni rural ni urbain.
N.B. /!\ dans l'attente d'une mise à jour rétroactive des données des référentiels 2016 et 2018, les valeurs indiquées via les boîtes à moustache pour ces années-là sont des valeurs min/max et des moyennes (simples en 2016, pondérées en 2018) lorsque l'affichage indique respectivement des p10/p90 et des médianes.