Production de Déchets Ménagers et Assimilés en région (new)

Les ordures ménagères résiduelles et les déchets de déchèteries composent la majorité de la production de déchets ménagers et assimilés (DMA). Les tonnages collectés en Nouvelle-Aquitaine en 2019 représentent 671 kg/hab.an répartis comme suit :

• 339 kg/hab.an d’ordures ménagères et assimilées (OMA) ;
• 332 kg/hab.an de déchets de déchèteries et autres encombrants (dont 71 kg/hab.an de gravats).

Des disparités existent sur le territoire régional, liées aux contextes démographique, géographique et économique, qui conditionnent des choix techniques de mise en place du service (collecte en apport volontaire, en point de regroupement ou en porte-porte, existence de collecte de biodéchets, nombre de flux collectés en déchèteries…).

Les ratios de collecte évoluent selon les départements dans une fourchette allant de 535 à 1134 kg/hab.an. La fréquentation touristique influe aussi sur les performances de collecte, ce qui se traduit par des ratios de production plus élevés sur les départements littoraux que sont la Charente-Maritime et les Landes.

Au niveau régional, la part des déchets de déchèteries et autres encombrants a augmenté de 1% entre 2018 et 2019 et elle s'établit à plus de 49% en 2019. La part des ordures ménagères résiduelles et assimilées diminue globalement de l'ordre de 1%/an au profit des recyclables secs collectés séparément. La part des biodéchets collectés séparément est stable et représente environ 1 % du total des déchets ménagers et assimilés.

À l'échelle de la Nouvelle-Aquitaine, la tendance à la hausse observée entre 2010 et 2018 s'interrompt : une baisse de la production des déchets ménagers et assimilés (DMA) de 0,5% est observée entre 2018 et 2019.

Les ordures ménagères et assimilées (OMA) diminuent pour leur part de plus de 1% entre 2018 et 2019 : la hausse des performances des collectes sélectives des recyclables secs et des biodéchets (+2,7%) étant plus faible que la diminution des OMR observée (-3%).

Les déchets de déchèteries et autres encombrants sont globalement stables au regard de 2018 et restent très supérieurs à ceux des années antérieures en lien avec le développement de nouvelles filières dites à Responsabilité Elargie du Producteur (REP), les actions de sensibilisation et de lutte contre les dépôts sauvages, et enfin la lutte contre le brûlage des déchets verts.

À l'échelle départementale, un ratio de production similaire à celui de 2010 est observé en 2019 pour un seul département : il s'agit de celui de la Charente-Maritime, à caractère touristique. Les départements plus urbains, comme la Gironde et les Pyrénées-Atlantiques, montrent des productions de déchets en augmentation, liées à la dynamique démographique et économique de ces territoires. La hausse observée sur des départements plus ruraux (Creuse, Corrèze, Lot-et-Garonne, …) peut être associée à un renforcement et un redéploiement des services (nouvelles déchèteries, réorganisation des collectes, communication, ...).

 332 kg/hab.an Déchets de déchèteries et collectes spécifiquesLa hausse conséquente observée entre 2017 et 2018 se maintient en 2019 à un niveau similaire à celui de 2018. Les déchets de déchèteries et des collectes spécifiques représentent 49% de l’ensemble des déchets ménagers et assimilés. Une baisse d'environ 2% des tonnages est cependant observée pour la première fois depuis 2015 pour les déchets verts et le tout-venant. La forte progression de la collecte du mobilier hors d’usage et des textiles et linges de maison se poursuit en lien avec le déploiement des collectes. On notera également une augmentation de la collecte des déchets dangereux de près de 9% entre 2018 et 2019.

La Loi de Transition Energétique pour la Croissance Verte (LTECV) dans son article 70 fixe l'objectif de réduire de 10 % les quantités de déchets ménagers et assimilés produits par habitant en 2020 par rapport à 2010.

Le positionnement de chaque département et de la région au regard de l'objectif est évalué dans le présent graphique.